top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurSerge Leterrier

La chronique d’un ailleurs

Transmutations De Caroline Aymard & De Lavie Chabon


« L’expérience de l’obscurité, Sera nécessaire pour progresser, Car aucun ciel ne devient étoilé, Si avant il ne passe par des phases ombragées.... » Caroline Aymard – Au commencement du monde


Les auteurs

*Caroline Aymard l’auteure. Bercée par la poésie depuis sa plus tendre enfance et omniprésente aujourd’hui dans sa vie de femme. Caroline a un caractère bien trempé, volontaire, déterminée, le regard limpide sur la vie, malgré le fait, qu’elle soit tracassée profondément par le côté déstabilisant de cet être humain. Espèce qu’elle ne comprend pas forcement et dans laquelle elle ne se retrouve pas du tout. Ses tensions se ressentent complétement dans ses textes, sa prose et le vocabulaire qu’elle utilise. Opiniâtre, défiante, mais aussi emphate, bienveillante font de cette femme singulière, un cocktail détonnant, mais passionnant. Une personnalité qui s’embrase de sa sensibilité, explose aussi, par son caractère, comme l’éruption soudaine d’un volcan que l’on croyait éteint et qui se réveille brusquement.

*Lavie Chabon en co-auteur Pour l’écriture de ce livre, Caroline a été accompagnée par son ami québécois Lavie Chabon, libre penseur, doux rêveur et excellent cuisinier végan, si j’ai bien compris l’allusion faite dans cette lecture. Plus qu’une allusion d’ailleurs, mais plutôt une philosophie prenant en compte les intérêts de la nature et non ceux de l’homme. Je suis adepte, mais j’ai encore des progrès à faire à ce niveau. Un homme de cœur, de principe élevé, je présume, auprès ou bien en contact d’une tribu Amérindienne. Lavie porte bien son nom et son patronyme aussi. Un amoureux de la vie centré sur les quatre accords Toltèques et des valeurs intrinsèques à ceux-ci. Un homme qu’il est bon de fréquenter et que nous suivons, avec raison, dans cette histoire passionnante. Et Lavie y intègre son brin de naïveté, sa loyauté et surtout son sens de l’observation sur la nature qui l’entoure. Un bien beau Binôme.


Les livres de l’auteure Caroline Aymard Contes Obscurs, contes Oniriques, Temporalité, Les orphelins de Casa del Sol et bien sûr Transmutations qui fait l’objet de cette chronique. L’auteur n’hésite pas à offrir ponctuellement ce livre dans une transmission de cœur, pour le développement personnel du lecteur.


Ma vision de l’auteur Dans le profil de l’auteur je n’ai pas parlé de sa spiritualité et pourtant celle-ci fait partie intégrante de son existence. Elle vit avec, vibre avec, respire avec. Elle est hors du temps et elle le sait, elle est hors de cet espace en trois dimensions, elle le sent, elle n’est pas chez elle, mais ça c’est une certitude, elle assume cette situation, c’est sa mission de vie. Beaucoup de générosité dans ses textes, beaucoup de réserve dans sa vie, son quotidien qu’elle affronte plutôt comme une prêtresse « Ob-servante », c’est-à-dire au-delà (Ob) du service (Servir et Ante = avant), directement vouée à la Source, plutôt qu’une guerrière armée de ses convictions et de ses combats. Les deux sont en elle, par ses expériences antédiluviennes, mais je pressens une nette propension pour la prêtresse dans son origine. Dans Transmutations nous ressentons cette réserve, préférant donner l’aura à Alexandra Pirès que de se découvrir elle-même… Pourtant, je suis carrément persuadé, en enlevant la fiction, que c’est la même personne. Le même Etre de lumière au service de cette humanité en détresse. Merci Madame !


Synopsis Je me présente Alexandra Pirès, lyonnaise, à priori une personne banale identique à une autre... Oui... Mais, non! Pas si identique que ça! Je suis un être de lumière, et je suis venue m'incarner sur la terre pour aider les humains du moins dans mon propre secteur. Je peux vous dire un truc? Ça reste entre nous... Y'a du boulot!!

Je me présente Whilelm Denoncourt, québécois, élevé par une tribu d’amérindiens. C’est avec eux que j’ai appris la sagesse de la nature. Un jour, j’ai eu la chance de rencontrer Alexandra Pirès lors d’un séminaire. Depuis notre amitié reste indéfectible. Désormais nous voici propulsés sur les chemins de la spiritualité. Une quête nous attend, découvrir l’emblématique Shambhala. Mythe ou réalité? Eh bien, à vous de le découvrir…


Mes ressentis Comme il a été précisé plus haut, cet ouvrage a été écrit à deux, Lavie Chabon pour les chapitres de Wilhelm Denoncourt et Caroline Aymard pour les chapitres d'Alexandra pirès. Évidemment c'est un livre romancé, mais tiré d'expériences personnelles. (Dixit les auteurs) Ce roman est avant tout un livre de développement personnel, un chemin initiatique à parcourir. Les auteurs en indiquent le chemin et la façon de suivre son balisage grâce à des synchronicités quotidiennes. Livre initiatique à la recherche de son alchimie personnelle pour pouvoir être lavée de toutes les scories de notre société, de s’élever vers son Nirvana et de mériter son entrée dans le royaume de Shambhala (en Sanskrit « Lieu de bonheur paisible). Bien que ce livre soit délivré par le biais d’une fiction nous ressentons la foi et les croyances des deux auteurs, qui transpirent par leurs mots ou les vibrations de ceux-ci. Les expériences personnelles sont là, présentes dans le déroulement de cette belle et trop courte histoire. Les auteurs nous narrent ce lâcher prise total, où le passé est terrassé pour s’exprimer dans cette quête extraordinaire. Le présent se vit dans un état de perception tantrique où l’enseignement du vrai en opposition à l’illusion que nous vivons tous, est omniprésent.


Mon avis sur le livre Un roman fluide de circonstance et de spiritualité. L’écriture est souple et légère dans une narration active et très bien rythmée. Les deux auteurs s’accordent avec perfection dans cette collaboration. Des petites erreurs de syntaxe accompagnées de quelques coquilles, mais sans gravité pour être gêné dans la lecture de cet ouvrage. Hormis ce détail, le livre est un engament à ressentir la vie d’une autre manière, dans une vision où l’essentiel prend toute sa place, où le superflu doit être abandonné sur ce chemin d’épuration et d’évolution. Un livre de circonstance, qui doit être ressenti non pas dans sa lecture, mais dans cet écho intérieur, à l’endroit où vibre le Soi profond ; ce cristal de vie que les alchimiste appelle la pierre philosophale. Une épopée sans pareille que mènent nos héros jusqu’à cet abandon de soi… Mais je n’en dirais pas plus pour respecter la fin de cette métaphore où le réel prend toute sa place. Un antonyme n’est pas forcement en opposition comme nous voulons bien le croire.

Merci à cette collégiale écriture, que celle-ci puisse vous apporter les réponses intérieures que vous recherchez dans les méandres de cette société malade de son humanité.


Serge Leterrier Les Chroniques de Sel de Fictions

Pour vos commandes du livre transmutations contactez l’auteur en MP : Ca Ro




0 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page